bonjour au-revoir elliott.
hier, juste à l'heure de partir du travail, je reçois un mail qui dit que la cliente (une dame qui travaillait avec/pour des enfants en afrique) est finalement morte.
encore une personne qui meurt du cancer en ayant eu une vie parfaitement saine et équilibrée... j'ai filé, une clope à la bouche. pour l'occasion, j'ai choisi d'écouter -pour la première fois vraiment- from a basement to the hill de elliott smith. confronter deux morts paradoxales dans un trajet de retour, plongée dans l'idée que la vie comme la mort sont des choses totalement injust(ifié)es.
je ne sais pas, je pensais que peut-être alors j'apprécierais la musique/ la voix/ les compositions de ce super héro si j'avais pour une fois le coeur un peu touché par la réflexion de la vie et la mort des autres (essayer à tout prix de lui trouver une place dans ma vie à celui-là). et bien non: je ne comprends décidemment rien à la musique d'elliott smith et même, j'oserais dire qu'elle m'énerve passablement, un peu comme tous ces tubes doucereux des beatles, ou bono dès qu'il ouvre sa gueule, ou le revival de la mode des années 80 mais ça c'est un autre problème. bref, cette fois-ci j'abandonne.